La prise de risque récompensée de Nabil Maaloul

Lundi soir, c’était le premier grand test pour la Tunisie, un test grandeur nature face au Portugal, le champion d’Europe en titre.

Après deux sorties réussies et convaincantes face à l’Iran (1-0) et le Costa Rica (1-0), on était impatient de voir comment les tunisiens allaient se comporter face à un grand d’Europe.

Comment cette équipe de Tunisie allait aborder ce match à l’extérieur ? Allait-elle fermer le jeu comme à son habitude à chaque fois qu’elle rencontre une équipe plus forte sur le papier, ou bien allait-elle continuer à joueur son jeu.

La réponse nous est vite parvenue, par la formation alignée et par les intentions de jeu montrées dès les premières minutes de jeu. Une équipe tunisienne sans complexe en 4-2-3-1 se transformant en un 4-3-3, plutôt portée vers l’avant.

C’est une prise de risque disaient certains, surtout après l’encaissement de deux buts. Mais rien ne semblait perturber les Aigles de Carthage dont le seul souci était de s’appliquer, de répéter les efforts et d’essayer de faire ce qu’ils savent faire. Et cela a fini par payer. Certes les tunisiens auraient pu perdre le match, auraient pu prendre un troisième but à 2-0, mais c’est le prix à payer. On ne gagne jamais rien sans prendre de risques. Je préfère de loin voir une équipe qui prend des risques qu’une équipe recroquevillée en défense qui refuse le jeu. On a souvent essayé de fermer le jeu, face à des grandes nations : l’Angleterre en 1998, l’Espagne en 2006 pour ne citer que ces deux sélections, mais cela ne nous a pas empêché de prendre des buts.

Tout ce qu’on espère c’est de voir cette équipe évoluer de la même manière lors du mondial, c’est-à-dire avec la même volonté de jouer spontanément et aller de l’avant.

Les équipes qui jouent l’attaque sont souvent récompensées.

T.A

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