L’équipe de Tunisie : l’urgence d’un entraîneur étranger

La Tunisie, actuellement sans sélectionneur, fait face à une décision cruciale pour son avenir footballistique. Pour relever les défis à venir, il est impératif d’opter pour un entraîneur étranger, capable d’apporter une expertise et une autorité indispensables à ce niveau.

Les expériences récentes avec des entraîneurs locaux ont montré leurs limites. Malgré leur connaissance du football tunisien, ces techniciens peinent à imposer une discipline tactique rigoureuse et manquent d’expérience dans les grandes compétitions internationales. Pire encore, ils ont souvent démontré une incapacité à résister aux pressions extérieures, notamment celles des médias. Trop sensibles aux critiques, ils cèdent parfois sur des choix techniques ou de sélection, ce qui compromet la cohérence et la stabilité de l’équipe.

À l’inverse, un entraîneur étranger apporterait une vision tactique avancée, une méthodologie éprouvée et une neutralité face aux pressions locales. Des exemples marquants comme Roger Lemerre en 2004 montrent qu’un technicien extérieur peut réussir là où les locaux échouent, grâce à sa capacité à s’imposer et à se concentrer exclusivement sur les performances.

Pour redonner aux Aigles de Carthage leur compétitivité et leur ambition sur la scène internationale, le choix d’un entraîneur étranger n’est pas seulement une option, mais une nécessité stratégique.

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