Jalel Kadri a été l’artisan de deux tristes débâcles

Nous n’avons rien de personnel contre vous M Kadri, nous aimons notre équipe nationale, mais notre sélection nous a fait subir deux déceptions très douloureuses, sous votre responsabilité, en l’espace d’un an et deux mois : la coupe du monde 2022 puis la CAN 2024.

Beaucoup de vos défenseurs comment à dire que vous n’y êtes pour rien et que la responsabilité est collective ou bien qu’on manque de joueurs de qualité. Dire que la responsabilité est collective c’est incontestablement vouloir noyer le poisson. Bien que conscients des problèmes structurels de notre football, nous sommes persuadés que réussir un tournoi reste possible en mettant les bons ingrédients malgré tous les problèmes que notre pays connaît.

Le premier des ingrédients est d’avoir un bon sélectionneur, un fin tacticien. Malheureusement, il nous a manqué un tel profil lors de ces deux grandes compétitions.

M Kadri, vous ne méritez pas d’être à la tête de l’équipe nationale, tout le monde le sait et vous le savez très bien au fond de vous même.

Les plus fervents de vis défenseurs ne défendent pas votre légitimité mais se contentent de rabâcher que vous n’y êtes pour rien et qu’on vous a offert un poste qui ne se refuse pas.

Nous ne le pensons pas.

Le mérite est une noble valeur du football et du sport en général qu’il faut préserver

Quiconque doit pouvoir accéder à des responsabilités seulement par le mérite.

Méritez vous d’être sélectionneur de l’équipe de Tunisie ? Avez-vous fait vos preuves en clubs ? Avez-vous remporté le moindre titre ? Non.

OK, tous les sélectionneurs à succès n’ont pas forcément réussi en clubs.

Avez-vous été joueur international ? Au moins un joueur reconnu ? Malheureusement non.

Un poste de sélectionneur doit se mériter : soit à travers une carrière d’entraîneur à succès, soit avec une carrière de joueur international qui tire sa légitimité de son vécu international.

OK, vous avez accepté le poste dans des circonstances particulières avant les barrages de la coupe du monde. Peu de temps pour trouver un sélectionneur.

Vous avez assuré les deux matchs contre le Mali, vous auriez pu démissionner après. Mais non, une coupe du monde ca ne se refuse pas. Vous avez préféré continuer.

Puis, vous avez solennellement promis de démissionner après la coupe du monde si les objectifs ne sont pas atteints.

Ils ne l’ont pas été. Vous n’avez pas démissionné. Pourtant le deuxième tour de la coupe du monde n’a jamais été aussi proche, nous avons échoué car l’équipe est passée complètement à côté du match qu’il ne fallait pas perdre.

Vous vous êtes accroché au poste, après tout, on s’habitue au confort et à la notoriété.

La suite, inutile de la rappeler : l’inévitable se produisit : une débâcle humiliante et historique à la CAN.

L’histoire retiendra votre nom comme l’artisan de cette débâcle…

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