L’Etoile Sportive du Sahel, qui célèbre cette année son centenaire, traverse une période houleuse. Son président, Zoubeir Baya, se trouve au centre d’une situation complexe. Malgré le départ de son bureau directeur provisoire, il reste déterminé à résoudre la crise.
L’urgence est de taille. Le club doit éponger cinq millions de dinars de litiges avant le 25 juin. Pour y parvenir, Baya a entamé des discussions avec d’anciens joueurs du club pour étaler leurs créances. Des accords ont déjà été trouvés avec certains, comme Wajdi Kechrida, Alaya Brigui, Moataz Zaddem et Hamza Lahmar, qui ont accepté de réduire une bonne partie de leurs dus.
Parallèlement à cela, le club doit organiser ses élections présidentielles. Fixées au 1er juin, elles pourraient être annulées si aucun candidat ne se présente. Dans ce cas, Baya est prêt à composer un nouveau comité directeur provisoire. Cependant, il ne souhaite pas se porter candidat, arguant de ses autres engagements.
Il est crucial de régler tous ces litiges avant le 25 juin. Peu importe qui occupera la présidence, l’objectif premier est de résoudre ces problèmes. La direction du club est déjà en contact avec d’anciens joueurs qui ont déposé des plaintes pour obtenir ce qui leur est dû.
Dans le même temps, le club doit faire face à la rénovation du stade olympique de Sousse. La pelouse doit être changée, ce qui nécessitera la fermeture du stade pendant une certaine période. Cette situation pourrait priver l’équipe de son stade au début de la saison prochaine.
Malgré ces obstacles, l’Etoile Sportive du Sahel reste déterminée à surmonter ces défis. Avec l’engagement de Baya et la détermination des joueurs, le club a toutes les chances de se remettre sur pied et de célébrer son centenaire avec brio.
