L’équipe nationale tunisienne s’apprête à disputer deux matchs décisifs contre le Libéria et le Malawi dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Dans ce contexte, il incombe à Zied Jaziri et Khalil Chamam de faire un choix rapide concernant le sélectionneur, un choix qui doit être validé par le bureau fédéral sans tarder. Il est impératif d’éviter les erreurs du passé et de mettre fin aux décisions arbitraires qui ont souvent nui à la performance de l’équipe.
Pourquoi privilégier un sélectionneur étranger ?
En analysant l’historique des succès de la Tunisie, on remarque que les meilleurs résultats ont été obtenus sous la direction de sélectionneurs étrangers. Le Polonais Henryk Kasperczak a mené la Tunisie à la finale en Coupe d’Afrique des Nations 1996 et à la qualification pour la Coupe du Monde 1998. De son côté, le Français Roger Lemerre a remporté la CAN 2004 et qualifié l’équipe pour le Mondial 2006. Ces exemples démontrent que les entraîneurs étrangers, grâce à leur expertise et leur expérience, ont souvent apporté un plus indéniable.
Cependant, si l’option d’un sélectionneur tunisien est retenue, celui-ci devra mériter son poste. Il est essentiel de rompre avec les choix improvisés et de ne plus nommer des entraîneurs qui n’ont ni la compétence ni la légitimité pour occuper cette fonction clé.
Les critères de sélection du sélectionneur
Dans le monde entier, être sélectionneur national requiert un véritable mérite. Ce mérite peut être défini selon deux critères principaux :
- Un entraîneur ayant fait ses preuves, en obtenant des résultats significatifs avec des clubs et en démontrant sa capacité à mener une équipe au succès.
- Un ancien international ayant eu une carrière marquante avec l’équipe nationale et bénéficiant d’une expérience précieuse au plus haut niveau.
Parmi les noms cités, Mehdi Nafti, Radhi Jaïdi, Adel Sellimi et Sami Trabelsi possèdent cette légitimité en tant qu’anciens internationaux tunisiens. Cependant, Sami Trabelsi a déjà eu sa chance et n’a pas convaincu.
De son côté, Mouine Chaâbani est un entraîneur qui a connu le succès, que ce soit avec l’Espérance de Tunis ou lors de son passage au Maroc, ce qui en fait un candidat sérieux parmi les options locales.
Une décision rapide et réfléchie s’impose
Quel que soit le choix final – un entraîneur tunisien ou un sélectionneur étranger – il doit être mûrement réfléchi et répondre à des critères clairs. Retarder cette décision pourrait compromettre les préparatifs des prochains matchs cruciaux. L’objectif principal doit être de désigner un sélectionneur capable de mener l’équipe vers la réussite, en évitant les erreurs du passé et en privilégiant la compétence avant tout.